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skip to content invitation au voyage… home f0ll0w… who? test iframe test iframe 2 test iframe 4 in english! iranian jail portraits travel tips trip vidéo content de delhi à goa : cap au sud 2011 mai 31 2 comments tags: arambol , bombay , chatrapati shivaji terminus , delhi , elephanta island , goa , hawa mahal , inde , india , indian gate , jaipur , jama masjid , jantar mantar , maharashtra , monkey temple , mumbay , new delhi , old delhi , palais des vents , panaji , porte des indes , rajasthan , red fort , sites , trip , unesco , uttar pradesh , velha goa , victoria station by doudou les toits ciselés de victoria station, à bombay, l’une des gares les plus mythiques au monde… après quelques semaines de récupération et de retrouvailles suite à mon incarcération iranienne , j’ai donc repris la route par un vol direct pour l’inde, new delhi. de réputation, l’inde du nord et ses grandes villes sont des destinations plutôt “difficiles”. non pas que ce soit très dangereux, ou que les indiens vous soient hostiles : les indiens sont comme toujours plutôt adorables. mais ici c’est le cœur battant du pays. agglomérations surchargées, foule perpétuelle, cacophonie incessante… l’exode rural et ses ribambelles de sans-abris faméliques y frappe plus durement qu’ailleurs : ici on croise l’extrême pauvreté au quotidien. pas une sinécure en guise d’introduction à ce pays donc, d’autant que je n’étais plus vraiment en jambes. j’étais décidé à rallier le sud au plus vite, apparemment relativement plus calme, en m’autorisant quelques étapes choisies. avec moins de 90 jours pour découvrir le sous-continent, pour cause d’expiration de visa, il me fallait faire des choix… autres incidences de ce marathon : être contraint à courir de lieu en lieu, et m’interdire les escapades chez l’habitant dans un coin reculé qui font tout le sel de la rencontre : damn! la cour de l’immense mosquée jama masjid (la mosquée elle-même ne rentre pas dans le cadre :) ) (donc le gros truc, à droite, c’est juste le portique d’entrée…) les défauts attribués à cette inde septentrionale se cristallisent à delhi. la capitale n’est pas une ville particulièrement charmante, même si on y ressent par intermittence le dynamisme et la modernité des grandes métropoles de ce monde. et la vieille ville recèle quelques jolis restes, dont le hautement symbolique red fort . les indiens attendirent durant de longues années de lutte pour l’indépendance le jour où leur drapeau flotteraient sur ces murs. juste en face trône la jama masjid, la plus grande mosquée du pays. les deux bâtisses impressionnent effectivement par leurs dimensions, pas par leurs finitions. au pied de la mosquée, un vaste bazar fait de bric et de broc dispense ses couleurs, ses odeurs et ses bruits. c’est aussi le moment de découvrir les us locaux, et de s’essayer à manger son thali (préparation de riz locale, le fast food indien) avec les doigts : on prend vite le pli. read more… share from → trip aperçus perses 2011 mai 22 3 comments tags: bam , chiraz , esfahan , golestan , haschichins , hospitalite , hospitality , iran , isfahan , ispahan , khomeini , kurdistan , les chats persans , mausolée du khan oljeitsu , mosquée imam khomeini , parsi , perse , perse antique , persepolis , salomon , shiraz , sites , soltaniyeh , tabriz , takht-e-soleiman , téhéran , tehran , trip , unesco , zanjan by doudou “l’artère principale” du bazar de tabriz. plutôt bondée. après cette longue et éprouvante série d’article, je suis heureux d’annoncer un retour à la normale, d’autant qu’avec ce pc en panne, j’ai accumulé pas mal de retard. mais avant d’attaquer l’inde, il serait injuste pour l’iran de ne narrer que mes mésaventures. originellement, je comptais décrire les richesses iraniennes par thème, antiquité, perse musulmane, paysages naturels et époque moderne contemporaine par exemple. j’ai eu de la chance dans mon malheur d’avoir vu à peu près un site par catégorie, ce qui est pas mal. malheureusement, mon épopée ne m’aura pas laissé la latitude de visiter le cœur de l’iran et ses mythes, tel que les nids d’aigle haschichins, les merveilles que recèlent ispahan la sacrée, chiraz la cultivée, persépolis l’antique, ou bam la blessée… avec sa position jouxtant le berceau de civilisations mésopotamiens, les percées d’alexandre et des héritiers du prophète d’un côté, les invasions mongoles de l’autre, l’influent sous continent indien non-loin, et au confluant des quatre plus importantes religions mondiales, au centre de la route de la soie, on aurait pu croire l’identité perse dilatée, dispersée, éclatée par ce kaléidoscope culturel. il n’en est rien. comme les kurdes voisins, les populations enracinées sont demeurées elles-mêmes, et portent fièrement leur héritage séculaire. contrairement à leurs voisins, ils sont parvenus à rester régulièrement souverains, sur leurs terres, de cyrus à l’ayatollah khomeini. il en résulte un patrimoine incroyablement riche et divers, et assez bien protégé aujourd’hui – à l’inverse des déprédations talibanes -. miroir aquatique du lac de cratère volcanique, takht-e-soleiman read more… share from → trip la grande evasion 2011 mai 7 16 comments tags: clotilde reiss , evin , iran , iran air , iranianvisa.com , israël , jail , prison d’evin , téhéran by doudou résumé des épisodes précédents : me baladant, le nez au vent, innocemment, à téhéran , je suis arrêté puis jeté en prison après qu’une fouille de mon ordinateur ait révélé mon récent passage en israël. nous sommes le 1er janvier. luuk, compagnon d’infortune néerlandais, m’y accompagne. les quatre premiers jours sont consacrés à l’interrogatoire, au passage devant un juge. puis laissent place à plus de dix longues journées d’ennui, où, coupés du monde extérieur, nous ignorons totalement à quelle sauce nous allons être mangé… le matin du 16 janvier est d’une effrayante banalité. comme si le temps s’était replié sur lui même pour former une boucle infinie, de 24h, toujours identique. une boucle infernale, dont il est impossible de sortir, comme de ces murs. mais bon, je n’ai abattu qu’un quart du chemin menant au déblocage de la situation, potentiellement au bout de deux mois… pas le moment de baisser les bras. alors je vais graver au mur une barre, la seizième. j’entame mon quatrième paquet de barres : c’est que ça commence à faire. comme si c’était encore possible, ma routine va être désagréablement brisée, ce matin. pas de balade. on dirait qu’il y a du soleil, en plus c’est con… mais bon, même si c’est rare, ce n’est pas la première fois qu’on nous “oublie”. il ne me reste plus qu’à exécuter quelques exercices physiques, en attendant la sortie de l’après-midi. qu’elle paraît loin cette balade… comme je suis perclus de courbatures, cette séance est extrêmement pénible, et, en conséquence, allégée. ne me reste plus que l’ennui. je chante un peu… le repas arrive finalement. barquette de riz et poulet, on ne change pas un menu qui gagne. le domenech de la cuisine est iranien. puis, en tout début d’aprèm’, on vient chercher luuk. un peu trop tôt pour notre gimnastik , il se passe quelque chose. la police ? le juge ? etrange, en tous les cas : le gardien (ce jour là c’est le petit moustachu, tout sourire) vient ouvrir ma lourde porte métallique. il n’a pas encore évacué luuk ! normalement, on vient nous quérir l’un après l’autre, quel que soit le motif. puis, emmenant luuk, il me laisse planté là, sur le seuil, avec mon bandeau pour les yeux (mais je le relève), les portes des deux cellules ouvertes. pour être inhabituel, c’est inhabituel. je jette un œil dans la pièce de luuk, pour vérifier qu’il n’y a pas de traitement de faveur : nous sommes parfaitement à égalité. j’attends le retour du gardien, assez rapide. il veut que je jette tout mon petit stock de bouffe, qui reste dans un coin de ma cellule : une orange, un kiwi, une galette de pain. pas question ! bon, à ce stade, je me dis que je suis soit libéré, soit transféré. plus probablement libéré, mais sans voir de juge ou